Quatre années seulement ont été nécessaires
pour construire cette ligne de 71 km entre la
frontière française et Tubize, conçue pour des
vitesses de 300 km/h. Parallèlement, les 17 km de
ligne existante entre Lembeek et Bruxelles ont été
rénovés et aménagés pour des vitesses de 220 km/h.
De plus, la ligne réservée au trafic intérieur a
été adaptée pour des vitesses de 160 km/h.
Description de la ligne Les
Trains à Grande Vitesse (TGV) venant de Paris, du
Sud de la France ou de Londres entrent en
Belgique, éventuellement via Lille, passent
d'abord Esplechin, un petit village au Sud-Ouest
de Tournai. Ils poursuivent leur chemin jusqu'à
Bruyelle, à environ 10 km de la frontière.
Dans les environs immédiats du village de
Bruyelle, sur le territoire d'Antoing, la LGV est
dans un déblai profond et passe alors dans une
tranchée couverte de 356 m de longueur. Cette
solution a été choisie pour des raisons
urbanistiques. C'est le premier ouvrage d'art
important sur la LGV belge. Les TGV y atteignent
une vitesse de 300 km/h.
 Le viaduc d'Antoing (Voir
articles) est le second ouvrage d'art
important sur la ligne entre la frontière
française et Bruxelles. Il a une longueur de 438 m
et enjambe la vallée de l'Escaut. Une travée de
120 m relie les deux rives de l'Escaut et est
renforcée par un arc métallique. Le choix d'un
viaduc a été fait en raison des mauvaises
conditions géotechniques et pour répondre à des
exigences strictes en matière d'intégration dans
l'environnement local. La travée de 120 m tient
également compte d'un éventuel élargissement de
l'Escaut.
A la hauteur de Maubray, la
LGV est raccordée à la ligne 78 (Tournai-Mons). Le
tronçon de 15 km entre la frontière française et
Antoing et la liaison avec la ligne 78 sont en
exploitation depuis le 2 juin
1996.
La
mise en service de la courbe de raccordement
permet la circulation des TGV vers Bruxelles via
Mons.
Le viaduc d'Arbre (Voir
articles) est situé dans la vallée de la Dendre
(dans la région d'Ath). La construction de ce
viaduc s'est avérée nécessaire à cause de la
succession proche d'obstacles naturels et
artificiels. Le viaduc est unique à différents
points de vue : il a une longueur de plus de 2.000
mètres et est constitué de tabliers isostatiques
avec des travées de 50 et de 63 m. Les tabliers en
forme de U ont une hauteur de construction limitée
à 4,30 m. Les parois latérales, en forme de
caisson, outre leur fonction structurelle, font
office de murs antibruits.
Après le viaduc
d'Arbre, la LGV suit la ligne 94 existante
(Tournai-Bruxelles), côté Sud, sur une distance
d'environ 10 km. 13 ouvrages d'art existants ont
été adaptés. A la hauteur de l'échangeur
autoroutier de Marcq (Enghien), la LGV s'écarte de
la ligne 94 classique pour rejoindre l'autoroute
A8 (Tournai - Halle) qu'elle suit en parallèle
jusque Rebecq, sur environ 11 km. Ensuite, la LGV se dirige vers Tubize.
A partir de là, les TGV commencent à ralentir car
ils circulent un peu plus loin sur une voie
aménagée prévue pour 200 km/h. Outre les 2
viaducs, une tranchée couverte de 270 m a
également été construite afin d'éviter de couper
le tissu urbain.
Le viaduc de Lembeek marque le
passage sur la ligne améliorée. Grâce à ce viaduc,
la LGV croise la ligne 96 (Mons - Bruxelles)
existante. A partir de Lembeek, la LGV suit la
ligne 96 côté Est.
Plus loin, la LGV passe
le canal Bruxelles-Charleroi sur un pont à arcs
métalliques de 115 m de portée accolé à son frère
jumeau qui lui soutient la ligne 96.
A
Halle, la SNCB a opté pour une tranchée
couverte à trois pertuis,
conçus chacun pour deux voies. Le plus long
pertuis, de 540 m, est utilisé exclusivement pour
les TGV. Les trains du réseau intérieur circulent
dans les deux autres pertuis, d'une longueur
respective de 310 m. Un pertuis est utilisé pour
la ligne Mons - Bruxelles, l'autre pour la ligne
Tournai - Bruxelles.
La
mise en tunnel a permis de supprimer l'ancien
passage à niveau et de rétablir une liaison
directe entre le centre de Halle et le quartier
Saint-Roch. Une nouvelle gare ferroviaire, une
gare de bus, des ronds-points, des parkings pour
voitures et motos, ainsi que des emplacements pour
vélos sont en construction sur le toit du tunnel
et dans les environs. Des ascenseurs et des
escalators permettent un accès aisé aux cinq quais
du réseau intérieur.
A hauteur de
Lot, la LGV croise à nouveau la ligne 96
(Mons - Bruxelles), grâce à un viaduc de 672
m. Passé le viaduc de Lot, la LGV est insérée
entre les voies de la ligne 96.
A Forest,
les TGV venant de Bruxelles vers Paris circulent
sur un viaduc à voie unique de 939 m de long. Ce
viaduc croise les voies des trains voyageurs du
réseau intérieur et des trains de marchandises
jusqu'à l'achèvement des travaux de
Bruxelles-Midi.
Enfin, les TGV entrent en gare de
Bruxelles-Midi. Un viaduc en construction de 452 m
est encore nécessaire pour croiser les différents
faisceaux ferroviaires et les voies principales.
La rénovation du complexe ferroviaire de Bruxelles
- Midi ne se limite pas à l'entrée de la LGV vers
les 6 voies spécialisées à usage des TGV (2 voies
en cul-de-sac pour les Eurostar, 4 voies de
passage pour les trains Thalys). L'entrée de la
ligne de Gand (L 50A) est améliorée, les faisceaux
de voie sont rénovés, une nouvelle sous-station de
traction a été construite et une modernisation
complète de la gare est en cours
d'exécution.
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A partir de la gare de Bruxelles-Midi,
les Trains à Grande Vitesse (TGV) tant vers
Anvers que vers Liège circuleront dans la
jonction Nord-Midi.
Entre les gares
de Bruxelles-Nord et de Schaerbeek, tant les TGV
de la branche Nord (vers les Pays-Bas) que ceux
de la branche Est (vers l'Allemagne) circuleront
sur des voies communes. La traversée de la ligne
à grande vitesse (LGV) dans la partie Nord de la
Région de Bruxelles-Capitale est conçue de façon
à être compatible avec l'implantation éventuelle
d'un deuxième terminal TGV dans cette zone.
Dans un environnement complexe, la
séparation des deux lignes (vers Anvers et vers
Liège) est prévue à la sortie de la gare de
Schaerbeek; les deux lignes suivent
ensuite des tracés différents, traversant les
faisceaux et les lignes principales existants,
moyennant la construction des ouvrages d'art
nécessaires. Au niveau de Buda, la branche Nord
est raccordée à la ligne 25 existante et à Haren
Sud, la branche Est rejoint la ligne 36 vers
Louvain et Liège.
Entre Bruxelles et
Anvers, la ligne 25 a donc été choisie comme
tracé de la LGV. Cela permet de rentabiliser au
maximum les investissements pour la
modernisation de la ligne en améliorant par la
même occasion le réseau intérieur. Cette
modernisation permettra une vitesse de 160 km/h,
sauf dans certaines zones où cette vitesse ne
pourra être atteinte en raison du tracé : à
Vilvorde (120/140 km/h), à Malines (100 km/h) et
à Duffel (140 km/h). Des améliorations sont
encore à l'étude.
Les TGV s'arrêteront à
Anvers-Central, contribuant ainsi à la
solution des problèmes de capacité se posant
depuis longtemps dans la région d'Anvers. Le
percement d'un tunnel sous la ville
créera une jonction Nord-Midi permettant
d'éviter les têtes-à-queue à la gare terminale
d'Anvers-Central. Les TGV poursuivront ensuite
leur route vers le Nord, via des voies de
contournement, en direction des Pays-Bas.
 Pour
atteindre le tunnel, les voies entre Berchem et
Anvers doivent être abaissées jusqu'à environ 20
m sous terre, ce qui implique la mise en
souterrain jusqu'à cette profondeur de tout le
site ferroviaire entre Berchem et Anvers,
permettant ainsi la création de deux niveaux
souterrains supplémentaires dans la gare.
La construction du tunnel n'est possible
que par deux pertuis séparés à voie
unique. La partie souterraine du tunnel a
une longueur d'environ 1.600 m; les trains
pourront y circuler entre 90 et 120
Km/h.
La
gare d'Anvers-Central comportera dès lors
:
- 6 voies à
quai en cul-de sac au
niveau +1, réparties en 2 groupes de 3, séparées
par une ouverture permettant une vue sur les
niveaux en contrebas,
- un espace au niveau de la rue pour
la circulation et les activités commerciales,
- 4 voies à quai en cul-de-sac au
niveau -1, 7 m sous le niveau de la rue,
également réparties en 2 groupes,
- 4 voies à quai au niveau -2, 18 m
sous le niveau de la rue dont les voies
centrales continueront vers le Nord sous la
ville.
Un deuxième complexe d'accès sera
construit du côté Sud de la gare, dans
l'actuelle Korte Kievitstraat, transformée en
Kievitplein moyennant quelques expropriations.
Deux parkings souterrains seront
construits, l'un à l'entrée Nord, sous la
Koningin Astridplein, pour 400 voitures, l'autre
à la nouvelle entrée Sud, sous la Kievitplein,
pour 850 voitures. Une remise pour vélos sera
évidemment prévue à chaque parking.
L'ensemble du projet de
la jonction Nord-Midi d'Anvers a été divisé en 4
grandes zones :
- la zone de Berchem, de la
Uitbreidingsstraat jusqu'à la Lange
Kievitstraat; longueur: 1.600 m;
- la zone de la Lange Kievitstraat jusque
et y compris la Koningin Astridplein, soit la
gare elle-même, avec ses atria et ses parkings;
longueur: 700 m; c'est un projet d'Eurostation,
une filiale de la SNCB créee en 1992 en vue du
développement des gares TGV à Bruxelles et
Anvers;
- la zone après la Koningin Astridplein
jusque et y compris la Damplein, soit le tunnel
lui-même, constitué de deux pertuis forés à voie
unique et d'une tranchée couverte; longueurs
respectives: 1.200 m et 350 m;
- la zone après la Damplein jusqu'après le
pont ferroviaire sur le canal Albert; longueur:
1.000 m.
La sortie du tunnel se situera donc à
hauteur de l'actuelle gare d'
"Antwerpen-Dam". Le
bâtiment de la gare sera conservé. En enjambant
le canal Albert et la Groenendaallaan, le tracé
de la LGV va ensuite vers "Antwerpen-Luchtbal",
où les raccordements ferroviaires nécessaires
avec la ligne 12 seront construits. Plus loin,
la LGV croise la ligne 12 et la ligne de
marchandises 27A d'Ouest en Est. Au niveau de
l'échangeur routier E1/A12, le tracé de la
nouvelle ligne fait une courbe vers l'Est et
rejoint l'autoroute E19. A partir de là, il n'y
a plus de gros problèmes sur le territoire de la
ville d'Anvers car la ligne est assez éloignée
du quartier "het Laar" à Ekeren, à forte densité
d'habitations.
Plus difficile est
l'accès à la "Kleine Barreel" à Schoten.
La ligne suit l'autoroute E19 et des ponts en
arc en acier seront construits au-dessus de la
Kapelsesteenweg et de la Bredabaan contre les
ponts de l'autoroute existants. Une nouvelle
rampe d'accès venant de la Bredabaan vers la E19
en direction d'Anvers est en construction, ce
qui facilitera l'écoulement de la circulation à
la "Kleine Barreel".
La LGV passe
ensuite dans la zone du
"Peerdsbos". L'incidence sur
l'environnement et les nuisances pour les
riverains y seront limitées au strict
minimum. Les moyens de lutte
contre le bruit utilisés le long de la LGV
permettront même de diminuer le niveau de bruit
occasionné actuellement par l'autoroute.
Le croisement avec le
"Blosoplas" pose également un
problème spécifique sur le territoire de la
commune de Schoten, dû, entre autres, aux
exigences de la Région Flamande concernant le
projet de canal de poussage. La solution
actuelle est basée sur la construction d'un
grand pont.
Avant
d'entrer dans la commune de Brecht, la LGV passe
environ sur 1 km sur le territoire de
Brasschaat, à la hauteur du sanatorium
"De Mik", où elle croise également l'échangeur
de Sint-Job-in't-Goor.
Dans la zone de Brecht, on
peut distinguer deux parties:
- une partie "verte", où la LGV est
implantée dans une zone de réservation le long
de l'autoroute;
- une zone non urbanisée de part et d'autre
de l'échangeur de Brecht.
La nouvelle ligne continue sur le
territoire de la commune de Wuustwezel,
sans trop de problèmes. L'échangeur de Loenhout
sera adapté d'une façon classique.
Hoogstraten est la dernière
commune belge située sur la LGV en direction des
Pays-Bas, avec la traversée de la zone de
service "het Moer" et le croisement de la zone
de transport "Meer" juste avant la frontière.
L'accès à cette zone sera remanié.
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Pour la description du tronçon commun de
la ligne à grande vitesse entre Bruxelles-Midi
et le Nord de la Région de Bruxelles-Capitale,
veuillez consulter la description de la branche
Nord entre Bruxelles et la frontière avec
les Pays-Bas.
 Tout
comme pour la branche vers Anvers, il a été
décidé de moderniser la ligne 36 existante
jusqu'à Louvain. Entre Bruxelles et Louvain, la
LGV sera complètement implantée sur 4 voies :
les nouvelles voies extérieures seront destinées
à des trains plus lents tandis que les voies
centrales (pour l'instant les voies existantes
de la ligne 36) seront complètement modernisées
et adaptées à une vitesse de 200 km par heure;
elles serviront aux TGV et aux trains IC
rapides. Une intégration optimale entre les
voies du TGV et le réseau intérieur est
réalisée grâce aux jonctions nécessaires et à la
construction de quais entre les voies
extérieures et centrales.
En traversant la gare de Louvain,
les TGV rouleront sur les voies bordant les
voies de quai II et III, et, grâce à des viaducs
et des ponts tubes, ils éviteront tout
croisement avec d'autres lignes. Pour cette
raison, d'importantes reconfigurations des voies
du trafic intérieur devront être effectuées. En
même temps, des possibilités d'échange
existeront entre les voies TGV et la ligne 36,
et cela tant au Nord qu'au Sud de Louvain. Les
TGV traverseront la gare à une vitesse de 160
km/h, principalement à cause de la courbe de
faible rayon située au Nord de Louvain et où un
nouveau tracé est prévu, tenant compte des
contraintes d'un environnement urbain et
industriel.
 Passé le
croisement avec la ligne 36 au Sud de Louvain,
les deux voies TGV ont l'allure d'une ligne à
grande vitesse séparée (LGV) dont le tracé dévie
de la ligne 36 en direction de Bierbeek, pour
suivre ensuite le tracé de l'autoroute
E40. Les TGV pourront y rouler à une vitesse
de 300 km/h.
Au droit de l'échangeur
autoroutier de Crisnée, la LGV quittera le tracé
de l'E40 et rejoindra la ligne 36 à Bierset. A
partir d'Ans, les TGV et les trains IC
poursuivront leur trajet sur les voies
existantes du plan incliné de Liège, où la
vitesse sera également augmentée (de 70 à 100
km/h). La gare d'Ans sera complètement
réaménagée: les voies I et II serviront pour le
passage des TGV et les trains de la relation IC
B, tandis que les voies III, IV et V seront
utilisées par les autres trains du service
intérieur qui s'arrêtent pratiquement tous à
Ans.
Sur les terrains de l'ancienne gare
de triage de Voroux, une base travaux temporaire
a été construite, nécessaire à la construction
de la nouvelle LGV, tandis que la base
d'entretien pour l'infrastructure TGV sera
établie à Ans. La base travaux temporaire sera
complètement démantelée après la construction de
la nouvelle ligne.
La nouvelle gare de
Liège sera réalisée par la s.a. Euro Liège TGV, créée dans ce
but le 15 octobre 1993 par la SNCB et la Société
de Développement de Liège-Guillemins. Le projet
prévoit un réaménagement complet de la gare et
de ses complexes d'aiguillages dans le but
d'améliorer de façon importante les conditions
d'exploitation et d'offrir au public un centre
commercial attractif et agréable. A cette fin,
la s.a. Euro Liège TGV a organisé un concours et
le projet harmonieux de l'architecte espagnol
Santiago Calatrava a été sélectionné.
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La LGV quittera Liège en direction de
l'Allemagne via les voies de la ligne 37
existante (Liège - Verviers - Welkenraedt -
Aix-la-Chapelle) jusqu'à Chênée où la vitesse
maximale atteindra 160 km/h.
En gare de
Chênée, une bifurcation sera construite pour
scinder la LGV de la ligne 37. C'est dans cette
gare que se réalisera le changement de tension
de 3 kV à 25 kV. Plus loin, la LGV traversera la
Vesdre puis l'entité de Vaux-sous-Chèvremont
faisant partie de la commune de Chaudfontaine.
Etant donné la courbe de la ligne, la vitesse à
cet endroit sera de 180 km/h.
Entre la
sortie de l'agglomération et le plateau de
Herve, la LGV sera construite en tunnel
(Tunnel de Soumagne) (Voir
articles). Dans ce tunnel, long de 6,2 km, la
vitesse atteindra les 200 km/h.
Lorsque
la LGV revient en surface, dans le hameau
d'Ayeneux (commune de Soumagne), la ligne
recoupe des petites vallées et des routes
locales et régionales dans un milieu très
urbanisé. C'est pourquoi un grand nombre
d'ouvrages d'art doivent être construits à cet
endroit : tranchées couvertes, tranchées
ouvertes, aqueducs et passages inférieurs.
A la hauteur de José (hameau de la ville
de Herve), la LGV longera à nouveau l'autoroute
E40. Un viaduc long de 405 m y sera construit,
quasi parallèlement à l'autoroute.
Entre
José et l'entrée dans Welkenraedt, la LGV
longera l'E40. Quelques ouvrages d'art y seront
construits: un viaduc à Herve d'une longueur de
470 m et un viaduc de 1.300 m pour croiser
l'échangeur autoroutier de Battice.
A la
hauteur du bois de Grünhaut, peu avant
Welkenraedt, la ligne continuera à suivre
l'autoroute jusqu'à Walhorn pour rejoindre la
ligne 37 juste avant le viaduc de
Hammerbrücke. (Voir
articles)
Le viaduc de Hammerbrücke a,
entre-temps, été renouvelé. La longueur totale
de cet ouvrage (superstructure + infrastructure)
s'élève à 285 m. Pas moins de 6.270
m3 de béton et 2.720 tonnes d'acier
de charpente furent nécessaires à la
construction de cet ouvrage d'art. Le coût total
des travaux de renouvellement de l'ouvrage
s'élève à 9,35 millions € dont 8,25 millions €
pour la construction du nouveau viaduc et 1,10
million € pour la démolition de l'ancien
ouvrage.
Le dernier tronçon entre le
viaduc de Hammerbrücke et la frontière allemande
comprend encore 2 km. Les travaux de
modernisation de ce tronçon sont terminés. Les
TGV entreront en Allemagne à une vitesse de 160
km/h.
Circulation
Entre
Louvain et Liège circuleront non seulement des
TGV vers l'Allemagne, mais aussi des trains IC
intérieurs. Le train IC Ostende - Welkenraedt /
Eupen roulera entre Bruxelles et Louvain sur les
voies centrales à la même vitesse que les TGV
(200 km/h). Sur la LGV le long de la E40, les
trains intérieurs, un peu plus lents que les
TGV, rouleront vers Liège à une vitesse de 200
km/h. |
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